Rendez-vous amourez sous les arbres

Eléonore suivait Béatrix qui se dirigeait vers les arbres qui entouraient les grilles de St-Flore,Eléonore avait l'air réveuse...
En chemin elles rencontrèrent Clémence et Hortense qui insistèrent pour les suivres,Hortense interrogea Eléonore:
-Tu est toute étrange,dit-elle en riant.
-C'est que,qiuand j'était derrière la teinture j'ai croisée un regard,celui du frère de Beatrix je crois.
Hortense rit:
-Serais-tu...amoureuse?Moi je le suis ausssi et c'est bien difficile quand on est à St-Flore,elle soupira.
Eléonore sursauta:
-Quoi Hortense?TU est amoureuse?
Hortense sourit:
-Oui,je l'ai rencontré il y'a quelques mois quand nous sommes allez chanter notre chant à la cour.Je n'ai croisé que son regard mais ça en disait déjà long...Tu ne le dira pas?,dit-elle soudain affolé.
Son amie sourit:
-Bien sur que non!

Beatrix qui avait surpris leur conversation répondit:
-C'est mon vfrère que nous allons voir,il m'a demandé de venir avec mon amie!
Eléonore vira au rouge pivoine.Cela fit rire ses amies.
Clémence soupira:
-Comme j'aimerais,moi aussi ètre aimée d'un gentilhomme,je vous envie,dit-elle à Eléonore et Hortense.
Quand ils arrivèrent près de la grille de St-Flore,Beatrix vit un jeune homme,Alexandre,qui courut vers elles et pris les mains d'Eléonore dans les siennes.
Clémence gloussa.Hortense sourit et Béatrix les regarda,rien que désobéir aux maitresse lui faisait plaisir!Eléonore eut un sourire géné.

Quand le frère de Beatrix lui prit les mains devant ses amies,Eléonore rougit jusqu'aux oreilles!Son seul regret fut que Margherite fut absente,Margherite adorait les histoires d'amour!Elle aurait tant aimé ètre là.Et puis avec Béatrix,Margherite était sa meilleure amie...Elle était sur que les liens tissés avec Béatrix,Margherite,Clémence et Hortense était indénouable.
Pour le moment elle savourait le seul plaisir d'avoir ce jeune qui lui tenait les mains.
Alexandre s'agenouilla devant elle et prononca avec plein d'amour:
-Mademoiselle,dès que j'ai croisé votre regard j'ai su que mon coeur était à vous.Je vous aime de toute mon àme.
-Mais...
-Partagez vous mes sentiments?
-Je...
-Votre refus mème n'éteindra pas mes sentiments.Vous ne m'aimez dons pas?
L'éducation d'Eléonore l'interdissait de répondre à une question si directe,elle mis alors dans un sourire tout l'amour qu'elle ressentait.Il comprit et dit,avec sur le frond un pli soucieu:
-Je dois dès demain partir pour une chose qui peut prendre beaucoup de temps voir mème une année,m'attendrez vous ce temps là?
-Bien sur mais...
Une autre solution s'imposa à l'esprit d'Eléonore et si elle partait avec lui?Elle ne serait pas obligée de se morfondre en l'attendant,pas obligé de partir à des receptions ennuyeuses avec sa mère,pas obligée de...
-Je pars avec vous.
Eléonore avait dis ça d'un ton catégorique.
Alexandre équarquilla les yeux:
-Vous voulez vraiment?
-Oui
Il lui sourit,sauta sur son cheval et lui cria:
-Ce soir à 20h aux grilles de St-Flore.
Une fois qu'il fut hors de vu,Hortense s'éffondra dans les bras d'Eléonore:
-Alors vus aussi,vous allez nous quitter?
-J'essayerais de revenir.
-J'y compte bien!
Hortense fut encore prise d'une nouvelle crise de sanglots.
Un carrosse arriva dans la cour.

Beatrix contenait ses larmes à grand peine,elle était la rebelle,la calviniste,elle ne devait pas pleurer...Et pourtant,elle mlaissa échapper une larme.Eléonore et Margherite avait toujours étaient ses meilleures amies...
Un valet sortit du carosse:
-Mademoiselle Béatrix de Colliquet Levancourt!
Bétrix sursauta:
-Oui?
-La princesse vous attend.
Une magnifique femme sortit du carosse,elle devait ètre à peine plus àgée qu'elles:
-Bonjour,je suis madame le princesse de Condé!
-Vous ne deviez pas venir de..demain?,begeya Béatrix.
-Oui mais j'était plus aise de passer maintenant.
-Je vois,dis Béatrix en pinçant les lèvres.
-Je ne vous défend pas d'embrasser vos amies,dis joyeusement la princesse.
Béatrix s'adressa à chacune d'elles tour à tour:
-Hortense,je vous souhaite tout le bonheur auprès de l'homme que vous aimez.
Hortense avait les yeux plein de larmes.
-Clémence,laissez le destin avancer et un jour,vous aussi vous trouverez votre place.
Clémence lui adressa un triste souri.
-Enfin,Eléonore,soyez heureuse avec mon frère.
Eléonore fouilla quelques instants dans son jupon pour en resortir un médaillon incrusté des pierres qui devait couter fort cher.
Elle le tendit à Béatrix:
Béatrix lui adressa un sourire rayonant et entrit dans le carosse.
*
Quelques temps après une nouvelle voiture,moins fastueuse,entra dans la cour:
-C'est mon père,dis Clémence.
Après lui avoir fait de longs adieu,les deux jeunes filles regardaient la voiture disparaitre.
Tant de jeunes filles partaient pour quelques mois mais combien reviendront-elles à St-Flore?

Je trouve ça si beau les histoires d'amour mais si triste les départs de nos amies.